Le Conseil (Admin)

17 juillet 2007 - 22:48
Snipe hocha la tête, même s'il n'était pas tout à fait d'accord sur cette histoire de source et de branche. Il pensait, lui, que les branches étaient responsables de leurs actes, et que la source se trouvaient dans leur appât du gain et non dans la permissivité de Zelandra.

Il laissa cependant Imrail parler : il avait déjà beaucoup monopolisé la parole, et était curieux d'entendre Zélandra...

18 juillet 2007 - 13:07
Je me permis de reprendre la parole après la déclaration d'Imrail :

« Je m'excuse mais il est parfaitement possible d'imposer des peines aux voleurs qui s'entraînent sur leurs camarades cartellois.
Le fait que vous ne considériez que la mort comme punition montre bien votre étroitesse d'esprit.

Par ses actes le voleur s'exclue du Cartel, et s'il n'est pas un ennemi comme pourrait l'être un Royaliste, il n'est surement pas un ami.

Voleur, si tu te fais attaquer sous mes yeux, je pourrais détourner le regard.
Voleur, si tu cherches informations, je pourrais te renvoyer paître ailleurs que sur les prés de ma connaissance.
Voleur, si tu cherches un moine pour t'aider, ceux-ci pourraient te laisser dans le besoin et baignant dans ton sang.
Voleur, si tu cherches une alliance pour que ta guilde soit puissante, je pourrais refuser par principe sans me poser la question de ton honneur.

Pourtant, je ne pratique pas encore ce genre de choses... J'aide toujours mes amis cartellois sans demander en retour quoi que ce soit.

C'est incroyablement vil de prétendre défendre le Cartel en volant ses membres, Zebia. Je suis très déçue. »

Je me tournais vers les autres :

« cette discussion semble en ennuyer plus d'un, je m'excuse de l'avoir portée à l'attention de tous ici. Puisqu'elle suscite si peu d'émotion, je suppose, qu'il serait préférable de changer de sujet.
Le Temple saura prendre acte de la réticence sur un sujet pourtant essentiel à nos yeux. »

Froide de colère, je me rasseyais, les yeux fixés devant moi sans regarder personne.

18 juillet 2007 - 13:43
-Je n'ai jamais dit qu'il était impossible de prendre des mesures contre les voleurs, et par tes dires tu viens de prouver qu'il y avait moyen de le faire. Et à quel moment ai-je énoncé la mort comme une option? Bien loin de moi l'idée de procéder comme ça. Car qui est le plus fou, le fou ou le fou qui fait pire? On peut toujours faire quelque chose, mais malheureusement se pose le problème de la pérénité de la mesure, car soit elle s'applique contre les non voleurs qui doivent, pour utiliser une dénomination simple, renier les voleurs, soit elle s'aplique aux voleurs et c'est eux qui doivent jouer le jeux et ne pas voler les Cartelois. Par contre force m'est donné de te rejoindre sur un point, j'ai du mal à voir comment le vol en interne peut défendre le Cartel, car non obstant la question tout à l'heure évoquée de savoir si oui ou non le Cartel est affaibli par le mouvement engendré sur les biens passants de l'un à l'autre, et la quantité et la nature des biens volés, le fait de se faire faire les poches est juste franchement énervant, et il est vrai que si l'on veut être soudé il faudrait déjà qu'on s'entende bien, et ça n'est pas avec une partie de la population fachée contre une autre que l'on y arrivera.

Grande respiration.

-Il est fort dommage en effet que nous ne puissions pas trouver une issue à ce projet, qui pourtant nous ferait grandement avancer. Donc quitte à le reprendre plus tard je propose effectivement que l'on passe à autre chose. A moins que certaines personnes aient quelque chose à rajouter là dessus ou souhaitent s'exprimer.

Inutile de préciser dans quelle direction se tourne mon regard.

18 juillet 2007 - 17:32
-Si une loi devait etre mise en place, je serais pour qu'elle aille dans le sens suivant :
Aucun vol contre les cartellois ne doit avoir lieu dans les forteresses et aucun vol ne doit avoir lieu contre un cartellois eveille. Cela me semble amplement suffisant pour permettre un climat de confiance au sein du cartel et agir de concert contre nos enemis... Je n'ai rien de plus a ajouter sur ce sujet.

20 juillet 2007 - 12:41
Le vol, le vol, toujours le vol...n'y avait-il pas d'autres sujets à aborder ? A moins qu'ils ne les aient abordés pendant ses périodes de somnolence...

Sephiriel s'ennuyait fermement...se demandant sérieusement ce qu'elle faisait là, assistant à un débat ne la concernant que de très loin... La politesse, cependant, l'obligeait à attendre une réaction de Zelandra...à moins d'un miracle, la magicienne était coincée ici pour un bon moment.

Quand soudain, un léger hululement se fit entendre. Un petit hibou vint alors se poser sur l'épaule de la jeune femme, plantant ses serres dans sa chair tendre. Sephiriel plissa les yeux un instant, tandis qu'un mince filet de sang s'échappait de la blessure.

L'oiseau laissa tomber un parchemin à ses pieds, puis reprit son envol. Une lueur d'espoir éclaira le regard de la magicienne, tandis qu'elle ramassait la missive. Le miracle qui lui permettrait de partir était peut-être contenu dans ce rouleau...

Elle le décacheta et le parcourut rapidement...le miracle se transformait en malédiction. Elle blemit...son teint déjà si pâle devint livide. Elle regarda Arkanjello, puis Kymaeira...plus qu'un regard, un appel au secours.

Se levant, elle chancela, fut rattrapée par Kymaeira et bafouilla une excuse :

- Je...je dois vous quitter. Pardonnez-moi...

Se tournant vers Arkanjello :

- Tu me raconteras...

Puis, sans aucune explication supplémentaire, Sephiriel quitta le conseil...

22 juillet 2007 - 13:08
La désinvolture d’Imrail et sa franche intervention avaient extirpé Gooz de ses pensées. Il scruta et jaugea l’homme qui se dressait devant Zelandra. Magnétisme et interjection habile, il y avait de la malice au sein d’un mal froid. Le moine ne trouva pas inutile cette intervention et laissa faire. Lorsque Snipe s’était tourné vers lui, Gooz, n’intervint toujours pas. Il lui fit un signe d’attente et de patience dans un sourire complaisant. Ensuite il y eu une lueur flamboyante à l’idée d’Imrail. Pourquoi, en effet, aller à l’encontre des voleurs puisque la personne qui leur fournit cette formation est tolérée sur nos terres ? Il faut préserver toutes les pensées controverses pour faire d’un monde une égale répartition de ses composantes. Il faut que l’équilibre soit préservé pour que le bien en ressorte. Tout déséquilibre est un début d’anarchisme maléfique qu’il nous faudrait contrer, usant de notre énergie à ne plus construire mais préserver.

Et puis il y eu la proposition de Zébia le treizième. Un long silence. Le départ d’une personne lasse qu’il n’avait pas remarqué. Puis le silence. Les ronflements d’un individu, dont on fit mine de ne pas tenir en rigueur, venaient ponctuer le chant des oiseaux. Gooz se leva à nouveau et pris la parole.

De ce qu’il a été dit, il m’est avis que l’on ne doit entraver la liberté de tous ceux qui oeuvrent pour le Cartel.

Regardant Snipe.

Pourquoi donc tenir la main de nos enfants si l’on veut qu’ils marchent seul ? L’on doit au contraire arrêter de leur tendre la main et les laisser aller de leur propre chef. A l’encontre, s’il y a des écarts de conduite, ils ont besoin d’être de nouveau conseillés.

Se tournant vers Zebia.

Que voici une proposition qui me semble un bon compromis. C’est un de ces raccourcis que j’approuve. Il n’y a rien à rajouter, pour ma part, sinon que je suis fort agréablement surpris qu’il provienne de vous. Cela prouve déjà que confiance nous pouvons vous apporter.

Puis il fit face à Zélandra.

Commandeur, il me semble que sur ce sujet une conclusion s’impose avant de pouvoir en passer à un autre. Il y en a tant d’autres à aborder. Celui qui vient ensuite, en toute logique, est de savoir qui jugera et qui appliquera sentences.

Vous savez à quel point votre voix nous importe. Faites nous l’honneur de nous guider comme vous le fîtes si bien par le passé. Tout au moins ce fut ce que j'ouïs et je ne peux laisser penser que de fausses rumeurs circulent à votre bénéfice.

Le moine resta debout, joignant mains sous manches, il baissa la tête et attendit.

22 juillet 2007 - 15:38
Se levant

Et on parle de liberté, on palabre de droitesse...

Les voleurs ne sauraient se voir imposer une contrition pour la bonne raison qu'ils sont, tout comme nous, indépendants. Notre allégeance à la liberté ne semble pas nous porter conseil. Sachons detester celui qui affaibli les nôtres. Mais qu'il officie donc l'aimable esacmoteur... au moment du coup de grâce, je serai le premier à ne pas lui porter secours.

Puisque les forteresses sont abordées, pourquoi ne pas justement en parler ? Snipe a écrit une loi à laquelle beaucoup de guilde on aposée leur signature. Il serait interessant, après avoir abordé le vol, de voir comment nous allons partager les ressources dont-elles regorgent. Si les objets que lâchent les monstres ne vont qu'à certains, je ne comprendrai décidement pas notre choix politique...

Je n'en dis sciemment pas assez pour que vous puissiez vous exprimer sur le sujet.

Regardant Bouche Dorée, il lui adressa un sourir radieux. Voilà quelqu'un qui savait user de raison.

28 juillet 2007 - 11:49
Un doux sourire éclaire quelques secondes mon visage... Mais c'est toujours sombre que je reprends la parole :

<< La question des forteresse, Arkanjello, mérite aussi discussion...

Les ressources des forteresses, consistent, si je ne me trompe, en équipements, rares et fabuleusements puissants.

Par principe, je suis d'accord pour partager ces richesses, mais comment ? L'aventurier valeureux qui obtiendrais un tel objet mériterais soit de le porter, soit de récupérer un équivalent, en argent ou en nature.

Il me semble indispensable de tenir le plus de forteresses. Ce sont des places de pouvoir. Et non seulement elles permettent de se reposer dans un relative sécurité, mais les posséder permet de ramenner plus d'objets rares dans le camp Cartellois.

Des clans prènent il le temps de vérifier l'appartenance des forteresses ? De noter les dates de possessions pour permettre de préparer des raids ?
Si c'est le cas, je serais heureuse de participer à mon niveau, un petit détours par l'entrée d'un chateau ne coute pas grand chose. >>

14 août 2007 - 07:34
Dragan se réveilla en sursaut et manqua de peu d'aller s'écraser au pied de son fauteuil. Il se redressa, attrapa la chope devant lui, constata tristement qu'elle était vide. En la reposant, il dit:

Si l'père l'oie t'donne sa bénédicitation, moi ça m'va. T'es des nôtres, ok. Mais tes mains ont intérêt à rester loin d'mes affaires ou d'celles d'mes poteaux et autres alliés, la remarque de messire l'baron me semble des plus judicieuses.

La gestion des forteresses est en effet un souci. De récents quiproquos ont augmenté encore la tension sur ce sujet entre ma guilde et d'autres. En principe cette affaire est désormais classée. Nous appelons de nos voeux une information centralisée sur ce sujet, autant pour ce qui est de celles que nous possédons déjà, qu'un lieu permettant une planification des actions à mener. Ce pourrait aussi être une plateforme d'échanges des objets obtenus...