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 Jahmax - Chroniques

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jahmax
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MessageSujet: Jahmax - Chroniques   Jahmax - Chroniques Icon_minitime1Dim 14 Mar - 13:21

I-La renaissance !

Jahmax - Chroniques 100314021254398848

Je posa sans ménagement mon sac, ce même qui depuis 12 jours me défonçait les épaules, le dos, réduisant à néant les quelques dernières forces qui me restaient. Oui ! Ce même sac que j’avais mis tant de temps à remplir, de vieilles bricoles nécessaires pour la survie jusqu’à la tonne de carapaces que m’avait déjà demandées un vieux-fou-pecno-attardé vivant dans une hutte, tout au bout de ce vallon. Que faisait-il la bas d’ailleurs ? Pourquoi vivait-il ainsi, reculé du monde, comme n’y faisant pas totalement partie ?

C’est en m’interrogeant intérieurement (ou à voix haute, je ne sais plus) sur ces mêmes questions que je rampa jusqu’à un lac, assoiffé et fatigué. Je connaissais cet endroit pour l’avoir traversé au moins 100 fois par le passé, faisant à chaque fois l’allée et le retour. Je connaissais cet endroit ainsi que sa faune et sa flore, des gigantesques orcs jusqu’aux harpies en passant par les tritons. Je connaissais cet endroit et les richesses qui reposaient dans la vase, gardé par des amphibiens agressifs que j’avais mis un bon millier de fois en déroute. Je connaissais cet endroit et je savais que j’étais bientôt arrivé à destination. Mais il y avait une chose que je ne connaissais pas et qui me mettait mal à l’aise, je ne savais pas se qui m’arriverais par la suite.

Toujours est-il que je ne bougeais pas. La solitude ! Je sais que si je la laisse me prendre, je pourrais rester indéfiniment ici, a ruminer quelques étranges pensées, ou du moins jusqu’à ce que le mort vienne me cueillir. En imitant la forme d’un bol avec mes mains, je bois quelques gorgés d’une eau violâtre, potable je n’en sais rien mais buvable, c’est le principale. Déshydraté, je retourne à mon sac y chercher quelques provisions, la faim me tiraille mais je dois manger avec modération, il ne m’en reste presque plus. Ensuite, ayant terminé ce médiocre repas, je m’accorde une halte pour reprendre des forces et être fin près pour traverser les derniers kilomètres qu’il me reste encore à parcourir. Je m’allonge la tête au pied d’un arbre, les yeux fixant le ciel… Puis plus rien.



J’ouvris doucement les paupières, l’astre du jour commençait déjà à disparaître derrière la cime des plus hauts arbres à l’allure tortueuse du marécage. Me redressant sur un coude, mais toujours adossé à se fichu bout de bois, je me masse l’arrière de la tête. Les racines m’ont foutu un sacré mal de crâne, comme après une soirée trop arrosée entre amis. Que devenaient-ils d’ailleurs ? Cela faisait déjà bien longtemps que je n’av… NON, je ne devais surtout pas penser à cela, je devais rester concentré sur ce qui m’entourait et sur mon but. Je ne savais guère pourquoi mais une force, l’instinct peut-être, me poussait à aller voir « le vieux ». Ainsi je me lève, mon baluchon contre mon épaule droite et me remet en marche.

A peine 10 heures plus tard, et une dernière traversée d’un pont blindé de tritons, j’arrive devant le daron, Stechine qu’il s’appelle, enfin le dingue quoi… Toujours est-il que nous bavardons un bon petit moment, et je me rencontre à présent ne pas avoir écouté tout du long son beau discours. Ce vieux maboule me parlait d’une sois disant quête compliquée (en mangeant du poisson, du fromage et des gâteaux ainsi que de la cervoise que je lui avais apportés) avec une histoire de machine mais je n’ai guère suivis le reste, j’aurais dû… Je m’impatientais en espérant au fond de moi que cela se déroule simplement, comme à l’ordinaire, qu’il me donne ma récompense pour l’avoir aidé, mais cela ne se passa pas ainsi.

Il me dit d’un coup d’un ton grave :
« La machine est à présent réparée mais sache que j’ai un autre secret à t’apprendre. Prouve-moi que tu es assez sage pour que tu en sois digne »
Sage, sage ? Je ne voyais pas trop bien ce qu’il souhaitait mais j’avais rencontré par le passé un type louche qui m’avait arnaqué et vendu une pierre, soit disant de sagesse, pour 60.000 pièces d’or. C’était le moment de vérifier s’il disait vrai…
Je lui tendis la pierre, et à mon grand étonnement il s’en saisit.
« Bien, très bien.
L’apprentissage nécessite quelques sacrifices.
Retire tous tes vêtements, puis va te laver dans l’eau du lac et reviens me voir.
La sagesse est à ce prix. »
Je fis ce qu’il me demandait, et commença à m’enfoncer dans cette eau peu attirante du lac. Stechine continuait à me fixer, et d’un coup… Un vide se créa sous moi et je me retrouva englouti sous des trombes d’eau. L’air commençait déjà à me manquer, je redoublais d’effort pour retrouver la surface mais le courant qui m’aspirait vers le fond était trop fort. Mes forces déjà s’amenuisaient, je compris que j’allais mourir, ici, bêtement, pour avoir obéi sans réfléchir à un pauvre vieux qui allait bénéficier de tous mes accessoires. La haine m’envahissait mais étrangement je n’avais pas peur, mon heure était arrivée et je l’acceptais plus ou moins.
Réflexe ! Je veux respirer. J’avale de l’eau. J’étouffe. Je suffoque. Mon regard pour la première et sans doute la dernière fois me fait défaut, je vois sombre, puis tout noir.

Un peu plus loin, Stechine continuait de regarder l’endroit où venait de disparaître Jahmax, un étrange sourire aux lèvres.



Lorsque je m’éveilla, je me trouva sur une vaste étendu, aride, froide, couverte d’une épaisse couverture de brouillard. Je m’imaginais déjà en enfer, après tout, cela ne m’étonnait pas plus que ça, j’avais déjà tué de nombreuses fois. Une flèche tirée sur un ennemi, rien de plus simple, tellement simple que cela en était même devenu déconcertant.
Un crapaud passa près de moi, trop près. Je pris une pierre et la lança sur ce dernier. Avec une telle force, une telle précision que j’en resta stupéfaits, ébahi. Et d’autant plus que l’amphibien venait de l’éviter d’un simple bon.
Ensuite tous se passa très vite et j’en ai aujourd’hui que de brefs souvenirs, mais ce crapaud se nommait Bur et avait pour fonction de renseigner les étrangers passant en ce lieu des événements qui venaient de se produire. J’en appris beaucoup avec lui, tellement que je sentais revenir en moi ce goût de la vie et ce plaisir de la découverte qui m’avaient abandonné il y a longtemps. Je crois ne m’être jamais senti aussi bien que là bas. Mes mouvements étaient aussi souples que dans ma jeunesse à croire que j’avais rajeuni de 30 ans et mon acuité visuelle et auditive s’étaient renforcées de manière étonnante.

Je venais de finir un autre de ces exercices physiques que me forçait à effectuer Bur 10 fois par jour lorsqu’il s’approcha de moi avec sa furtivité habituel que j’avais appris très vite a déceler.
-Quoi encore ? Lui dis-je d’un air renfrogné.
Il attendit d’être bien en face de moi, puis m’annonça avec sérieux :
-Jahmax, ton séjour en ce lieu prend fin maintenant. Je n’ai plus rien à t’apprendre. Un vieil ami à moi viendra te chercher dans 1h pour t’accompagner là où ton cœur te porte bien que tu tentes de te le cacher.
Il s’apprêtait à s’en aller lorsqu’il rajouta, une lueur d’amusement dans le regard :
-Je te conseil d’aller chasser encore une fois des anges, cela pourra t’être utile. Au faite, tu as beaucoup changé depuis ton arrivé ici, n’en soit pas surpris.
Et il disparut.



Jahmax referma doucement son livret et le rangea, ainsi que sa plume et l’encre dans son veston. En effet sa silhouette avait gagnée en force et dextérité, mais son visage surtout restera marqué éternellement par les événements qu’il avait vécu. Il remit son masque en place puis s’en alla.

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