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 Le Paladin de la discorde

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Ezekiëll
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MessageSujet: Le Paladin de la discorde   Le Paladin de la discorde Icon_minitime1Mer 6 Mar - 12:47

Le Paladin de la discorde

Chapitre 1, la naissance

C'était un jour du mois de Décembre. L'hiver était rude, surtout à Thynias. Les provisions se raréfiaient, et le froid intense empêchait tout raid pour piller les villages voisins. Un brouillard épais mêlé à un blizzard empêchait le plus aguerri des francs-tireurs à y voir à plus de 5 mètres. Dans de telles conditions, le combat était impossible, et une personne sensée ne se risquerait pas à une telle folie. Il fallait rationner les troupes, et laisser les plus faibles mourir. S'ils voulaient survivre, les Brigands ne devaient garder que leurs meilleurs guerriers. Ça ils savaient faire, ils ne faisaient pas dans la dentelle et agissaient selon ce qui était nécessaire sans état d'âme. Mais les Brigands ne sont pas reconnus pour leur sens du raisonnable, et un raid fut organisé. Il aurait lieu à Lumos, actuellement à peine remis d'une invasion de Yétis qu'ils avaient difficilement délogés à cause des conditions météorologiques, dont les Yétis, eux, sont habitués. Une escouade de barbare assoiffés de sang au point de se lancer dans une bataille perdue d'avance, fut mise en place. Une vingtaine d'hommes seulement furent rassemblés. Les troupes distances Exilés malgré la visibilité quasi-nulle, ne feraient qu'une bouchée de cette assemblée Brigande…

L'heure arriva, et la troupe partit en direction de Lumos, sous le blizzard fouettant leurs visages invraisemblablement découverts. Parmi eux, un homme. Le seul Paladin présent pour la bataille, et l’un des rares résidant à Thynias. Son nom était FROWARD dit « le puissant, le seigneur avisé ». Sa femme venait de mettre au monde un petit portant le nom d’EZEKIËLL. FROWARD était reconnu pour sa dominance sur les champs de batailles et sa sagesse. C’était un homme intelligent, avisé, et expérimenté, d’une trentaine d’années, dont il avait probablement dépassé le seuil. Il était extrêmement imposant de taille et de corpulence musculaire. Il portait une armure très épaisse d’environs 2 cm, que seul un homme tel que lui pouvait porter, ce qui faisait de lui un adversaire d’une résistance à tout épreuve, il était increvable. Les flèches rebondissaient sur son armure, et même si certaines se frayaient un chemin vers sa chair, sa peau était assez dure pour lui permettre de supporter une dizaine de flèches le transperçant, sans le faire frémir. Sa force était semblable à celle d’un barbare, et malgré sa corpulence imposante, il était d’une agilité et d’une rapidité terrifiante. C’était un guerrier complet, invaincus bien sûr puisqu'encore vivant. Les hommes s’enfoncèrent dans le village de Lumos de façon discrète. Les bruits de pas étaient imperceptibles avec le blizzard qui sifflait aux oreilles. Puis, après une certaine distance parcourue, la troupe se retrouva face à une armée d’Exilés, qui semblaient les avoir attendues. Parmi eux, une entité indiscernable, quasi-invisible, qui reprenait peu à peu sa visibilité. Il portait une toge et un bâton, et était plutôt âgé. A peine eurent-ils le temps de comprendre ce qu'il venait de leur arriver, qu'ils se firent frapper de plein fouet par l’armée adverse. La riposte timide, puisque surpris, suffit néanmoins à contenir les Exilés. Un personnage dominait la scène, c’était cet homme en toge et au bâton, il réanimait les blessés adverses en quelques secondes. De ce fait, la troupe Brigande ne tiendrait pas éternellement contrairement aux autres, et finirait par essuyer un échec total, sans survivant. Jusqu'à ce que FROWARD tranche le prêtre à l’aide de son épée, la rapidité de son action ne put laisser la moindre chance de fuite au vieillard, qui semblait pourtant avoir le contrôle de la situation. Malgré la disparition de l’ennui principale, l’armée restait trop important, et les Brigands furent éliminés les uns après les autres, sans possibilité de retraite puisqu'entourés par les ennemis. Le dernier debout était bien sûr le Paladin qui se battait de toutes ses forces. Il trancha la tête et lapida plusieurs dizaines d’ennemis à lui seul, avant de s’agenouiller, défaitiste, face au surnombre adverse. Il fut achevé à coup d’épée dans la gorge. La défaite était certaine, mais un guerrier mort au combat rejoins Divenia...

Le lendemain à Thynias, remarquant le non-retour de la troupe de FROWARD, la déception était à son comble. Néanmoins, aucuns des combattants partit ne furent pleurés, la déception venait de l’échec d’approvisionnement. Seul le Paladin fut regretté de sa femme, dorénavant seule avec son nouveau-né. Ainsi, elle décida de se rendre à Lumos, avec au bras le jeune EZEKIËLL, et d’y retrouver le cadavre de son défunt mari. Elle essaya tant bien que mal de se faire discrète, mais sans succès… Elle fut rapidement découverte, et fut contrainte de prendre la fuite à grand pas. Ralentie par son bébé dans les bras, les Exilés la rattrapèrent, et la tuèrent sans hésitation. Exilés qui remarquèrent sous le corps mutiné de la veuve, le jeune orphelin. Ces derniers l’épargnant, l’un d’eux le recueilli même et l’apporta dans son habitat. Ce père adoptif n’était encore qu'un jeune Guerrier de bas étage, en couple avec une jeune femme. Leurs noms n'a pas d'importance, ils ne comptent pas... C’est ainsi que le jeune EZEKIËLL se retrouvât confondu parmi les défenseurs de Kaldrass…
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MessageSujet: Re: Le Paladin de la discorde   Le Paladin de la discorde Icon_minitime1Mer 6 Mar - 12:48

Chapitre 2, éveil(le) sanguin(e)

*16 ans après le chapitre premier…*

Une nuit de pleine lune au ciel bien dégagé, les étoiles scintillantes, il était assis la, contre un tronc d’arbre mort, à l’écorce pâle et cassante, au milieu d’un paysage verdoyant et paisible le jour, mais inquiétant et dangereux la nuit. Il lui fallait rentrer, il était déjà fort en retard. Sur le chemin, il s’abreuva à la rivière de la forêt enchantée de Stannyfest. Il s’y nettoya le visage, et s’attarda à nouveau sur cette sublime lune, cette fois ci allongé dans le sable. Il s’en moquait de l’heure, il n’avait jamais vu pareille lune, et il n’avait pas hâte de rentrer, une punition l’y attendait, il le savait déjà. Il en profita donc jusqu’au bout. Il était comme dans un rêve, le vent caressant son doux visage aux traits sympathiques, le sable portant le poids de son corps étendu, la lune scintillant dans ses yeux, le calme résonnant et l’odeur inexistante reposant ses sens. Il laissait ses pensées voyager comme elles l’entendaient. Elles concernaient principalement cette damoiselle à la chevelure d’or et au corps sensuel. Il s’imagina des scénarios de charme, et même d’autres dans lesquelles son rêve se réalisait. Soudain, l’appel de son nom l’arracha à ses pensées. Ils l’avaient retrouvé. Il se releva, s’essuya les vêtements sales, et se rendit à la source de l’appel avec désinvolture. La main d’un homme heurta violemment son visage, et ce dernier l’attrapa ensuite par la tignasse pour le rapporter au village. Le lendemain, il sortit de chez lui, afin de se rendre, comme à son habitude, à la base d’entrainement de Fuisserage, où il y affûtait son jeu d’épée. Il y passa quelques heures, avant de céder de fatigue et de retourner chez lui. A quelques pas de chez lui, il aperçut au pallier de sa maison des gardes interrogeant l’homme d’hier. Quand les gardes se déplacent, ça n’est pas pour rien, il le savait. Il fit le grand tour pour s’approcher discrètement des hommes afin d’écouter la discussion… «-...Et quel âge a-t-il ? Interrogea l’uns des gardes.
-16 ans. Il n’en saura rien je vous dis, repartez sereins.
-Qu’il en soit ainsi. S’il sait et que sa réaction déplaît à notre Prince, tu en subiras les conséquences, imprudent ! »
Les gardes repartirent. Mais l’homme les interpella une ultime fois, et posa la question suivante :
«-Comment s’appelait son père ?
-FROWARD le puissant, le seigneur avisé. L’un des seuls Brigands qui valait quelque chose sur le plan de l’esprit, parmi ceux que j’ai rencontré. »
Le flou et l’incompréhension inonda le jeune, alors planqué derrière un tonneau. Il mit un certain temps de réflexion, avant de regagner sa maison, contrôlant et refoulant du mieux qu’il pouvait son tourment.
Il laissa passer la journée, et la routine lui changea les idées. Il n’y repensa que la nuit, dans son lit. Il finit par s’assoupir, épuisé par son entrainement.

Aujourd’hui avait lieu une sortie organisée par les instructeurs aux geôles du bastion. Les jeunes apprentis, excités, chahutaient, et parcouraient les geôles se moquant des prisonniers ennemis. L’un d’eux intrigua notre jeune héros au nom inconnu. Il s’approcha du misérable et lui demanda son nom. Le bagnard lui répondit : « EINAR le hardi, l’audacieux. » et lui demanda le sien en retour. Inutile que je vous le dise, ça n’est pas important. Il discuta avec le bagnard un long moment, il en avait oublié le groupe, il faudra encore une fois s’attendre à une sanction… Mais il ne s’en inquiétait pas, le bagnard lui avoua être Brigand, et prisonnier depuis plus d’une dizaine d’années. Il avait l’air de l’apprécier, sans doute parce qu’il avait été seul tout ce temps, et que rare était ses conversations avec un autre humain. Soudain, le bagnard baissa la tête et soupira, comme s’il analysait de lointains souvenirs. Il s’approcha lentement l’air étonné, et lui lança «-Tu me rappelles une vielle connaissance…
-Ah oui ? Qui donc ?
-Eh bien, tu as les mêmes traits de visage qu’un Brigand que je connaissais alors que j’étais encore libre.
-Comment s’appelle-t-il ?
-Oh… Peu importe, il est mort il y a une quinzaine d’années en guerroyant contre ton peuple. »
Étonné, notre héros semblait néanmoins porter peu d’intérêt à ce détail… Ce n’est que le soir, en y repensant, qu’il fit le lien entre le Brigand mort il y a « une quinzaine d’années » en combattant contre les Exilés, et la discussion entre l’homme, et les gardes. Il comprit… Il se jeta hors du lit et questionna ses hébergeurs. L’homme, campant sur ses positions, se fâcha et voulu le faire taire à l’aide de ses violentes mains. Son épouse le calma, et raconta la vérité à notre héros. Ce dernier se recoucha, l’air indifférent à la nouvelle. Il était froid, et semblait insensible. Il s’endormit rapidement, comme s’il ne s’était rien passé. Le lendemain, il se débrouilla pour reparler au Brigand du jour passé, et lui demanda ce qu’il savait sur cet ami qui lui ressemblait. EZEKIËLL était donc son prénom, l’ancien n’importait plus, son vrais nom était EZEKIËLL, et il le savait… Et FROWARD était celui de son père mort face aux Exilés. Il reparti chez lui, l’air serein, indifférent, et froid. Et ce soir-là, 24h après la nouvelle par l’épouse de l’homme, il se coucha, toujours aussi froidement, sans un mot, sans un battement de cil, et une respiration lentement rythmé. Il se leva, encore plus lentement, et se rendit dans la chambre de ses hébergeurs pour les assassiner. Le lendemain, le meurtre était annoncé, mais le jeune EZEKIËLL n’était pas soupçonné. Il avait manipulé les gens qui l’avaient interrogé d’une facilité déconcertante. Insoupçonné, c’est désormais seul qu’il vivra. Le 1er soir seul, il repensa au meurtre. Il l’avait fait sans hésitation, d’un sang-froid et d’une bestialité frissonnante. Comme s’il n’avait jamais aimé ceux qu’il pensait être ses parents. Comme s’il était logique et naturel que cela arrive. Il s’assoupit, toujours aussi serein, sans remords, l’air innocent, malgré le meurtre atrocement sanglant qu’il avait commis.
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